Les Coquilles Saint Jacques - Pecten maximus
L’effectif des navires a diminué depuis une trentaine d’années.
La flottille:
Après l’hiver rigoureux de 1963, la baie de Saint-Brieuc a pris la suite grâce à des conditions d'environnement favorables.
Des efforts ont été faits pour que les erreurs du passé ne soient pas reproduites notamment en terme de sélectivité des engins de pêche.
Cependant, la capacité de capture s’est développée aussi et le stock a décliné à la fin des années 80.
La flottille exploitant cette ressource est constituée de petites unités de pêche côtière en 2001, longueur moyenne des navires de 10,48 m, d’ancienne construction 25 ans en moyenne contre 10 seulement en 1974 relativement puissantes 127 kW en moyenne: ceci est expliqué par la pratique dominante d’arts de pêche traînants dragage à coquilles Saint-Jacques, chalutage à poissons de fond, dragage à petits bivalves.
La flottille mobilise environ 600 marins et cet effectif a diminué de 30% sur la période étudiée.
En 2001, les patrons avaient un âge moyen de 42 ans: sur ce point, il convient de préciser que l’état pléthorique actuel du stock a incité l’installation de nouvelles exploitations depuis 2000.
33 nouveaux patrons sur 234, d’un âge moyen de 32 ans, mais possédant toujours des navires anciens, de 25 ans en moyenne.
L’effectif des navires a largement diminué depuis une trentaine d’années de 466 en 1975 à 240 en 2003.
Les navires ayant quitté la pêcherie sont notamment issus des Quartiers Maritimes extérieurs à la baie au profit de ceux de Saint-Brieuc et Paimpol.
Cette réduction du nombre de navires a été caractérisée par la disparition des plus petites unités de moins de 60 kW tandis que les nouvelles limitations de puissance adoptées en 1990, quand le stock a atteint un seuil alarmant, ont induit la diminution des dérogataires navires dépassant les 185 kW.
Les rendements horaires des navires ne suivent l’évolution du stock et des débarquements.
En effet, la puissance moyenne est, passée de 74 kW en 1973 à 96 kW en 1982, puis à 132 kW en 1990 pour diminuer légèrement au cours de la dernière décennie.
Actuellement, le rendement horaire moyen pas navire est comparable à celui du milieu des années 70.
La biomasse du stock était alors de 30% supérieure et les captures totales atteignaient près du double du niveau actuel.
Cette intensification de la pêche en raison d’une régulation de plus en plus contraignante des moyens de production et en l’absence d’une allocation individuelle du quota global génère des effets pervers non négligeables en matière de sécurité à bord des navires.
Au cours de la même période, le temps de pêche autorisé par navire est passé de 120 à 43 heures par saison de pêche (-64%).