Les Coquilles Saint Jacques - Pecten maximus
Il s'agit d'une ressource localement vitale.
Surexploitation:
Les stocks de coquilles Saint-Jacques en Bretagne Nord ont constitué des ressources structurantes au fil des années, en raison des mutations successives des flottilles de pêche.
De ce fait, elles font l'objet d'évaluation par méthodes directes ou indirectes, notamment le gisement majeur de la baie de Saint-Brieuc.
Actuellement, et ceci est valable pour la totalité des stocks bretons, la capacité de capture continue à se développer grâce à l'assimilation du progrès technique apporté par l'informatique à bord.
Alors qu'auparavant la capacité de capture augmentait à plus de 10% par an 12 à 14% en baie de Saint-Brieuc en fonction de la puissance motrice et en raison du système de subvention de la flotte, elle doit croître actuellement à un rythme annuel de près de 2,5 à 3% malgré la stabilisation de la puissance motrice par les mesures réglementaires.
De ce fait, même si les mesures biologiques de gestion semblent bien adaptées, la surexploitation économique est déjà largement atteinte.
Par la passé, la rade de Brest a longtemps été le principal gisement dans la région.
Après un effondrement dans les années 60 et 70, son potentiel de production allait croissant depuis plusieurs années grâce à la conjonction des facteurs climatiques et des apports par aquaculture extensive.
Même si le chiffre d'affaires généré par son exploitation se révèle inférieur à celui de l’exploitation des praires, il s'agit d'une ressource localement vitale.
L'accident environnemental ASP handicape l'économie maritime locale surtout pour les navires possédant les moyens de capture les plus modestes.