Les débouchés:
S'installer ou s'agrandir
L'objectif du conchyliculteur est de s'installer, puis de s'agrandir.
Mais le développement du tourisme, la concurrence étrangère et les limites de l'exploitation marine freinent ses ambitions.
En effet, il doit composer avec les autres occupants du littoral tels que l'immobilier et la plaisance, qui gagnent du terrain.
Pour démarrer son activité, le conchyliculteur doit souvent reprendre une exploitation existante ou s'associer, ce qui représente dans tous les cas un lourd investissement.
On compte environ 3720 entreprises dans ce secteur dont presque 80% d'entreprises individuelles, elles génèrent plus de 7000 emplois à temps plein.
Un employé débute au Smic, mais son salaire évolue en même temps que sa qualification.
Les revenus des patrons sont difficiles à évaluer, car ils varient selon les exploitations.
La France est le premier ou second pays conchylicole en Europe.
Pour exercer sur le domaine public, il faut obtenir une concession auprès des autorités.
En 2007, il existe 52 600 concessions sur le domaine public maritime qui occupent une superficie de 1 700 km² soit 18 100 hectares et 1 700 km de lignes de bouchots.
D'autre part 2 400 hectares sont utilisés sur domaine privé.
Plus de 21 500 personnes dont 7 000 à temps plein travaillent sur les exploitations conchylicoles.
Les principales régions productrices sont Poitou-Charentes 44 % des ventes à la consommation d'huîtres et 13 % de celles de moules et la Bretagne 21 % d'huîtres et 35 % de moules.
La France exporte plus d'huîtres qu'elle n'en importe, en revanche, les importations de moules dépassent très largement les exportations.