Mytiliculture et environnement
La mytiliculture entretient des relations avec l'environnement
les moules nécessitent une eau d'une qualité suffisante, surtout pour être commercialisées
(qualités organoleptiques, chimiques, biologiques, teneur en plancton et nutriments vitaux, faible teneur en polluants, etc.).
Certaines espèces peuvent parasiter ou consommer des moules.
lLes mytiliculteurs cherchent à s'en prémunir.
Inversement, les élevages de moules peuvent avoir des conséquences sur l'environnement, positives via la filtration de l'eau,
mais localement parfois négatives par l'occupation ou l'artificialisation d'habitats qui ne sont plus disponibles pour d'autres espèces,
et surtout via une augmentation de la teneur de l'eau en certaines particules dont excréments (feces, pseudofeces des moules)
qui par le phénomène de « biodéposition » modifient l'environnement local.
Une étude récente a montré que la nature et la quantité de la biodéposition variait fortement selon les saisons
et le courant ou le coefficient de marée, par contre la biodéposition sur le milieu sestonique parait toujours circonscrite
à une zone de superficie restreinte.
Si à 100 mètres des filières d'élevages de moules,
les concentrations sestoniques sont « similaires à celles observées sous les filières »,
à 400 mètres elles sont devenues très faibles par rapport à celles mesurées dans la zone des 100 mètres autour des filières.