La moule est un mollusque bivalve.
Une coquille formée de deux valves articulées.
La moule est un mollusque bivalve.
Les bivalves tiennent leur nom de leur caractéristique la plus évidente, une coquille formée de deux valves articulées par un ligament élastique.
La coquille des bivalves est secrétée par le manteau, des tissus formant deux lobes qui entourent le reste des parties molles.
Ce sont des animaux à la forme variable, depuis l'élégante coquille Saint-Jacques jusqu'au couteau en passant par des espèces garnie d'épines.
Ils vivent la plus souvent enfouis dans le substrat ou accrochés à des supports divers, comme les rochers.
Les bivalves n'ont pas de tête différenciée mais ils ont, en revanche, un long pied qu'ils peuvent sortir par l'entrebâillement de la coquille et utiliser pour se mouvoir.
Ce sont des animaux filtreurs qui se nourrissent d'organismes microscopiques en suspension dans l'eau, essentiellement du phytoplancton.
L'eau entre par un orifice inhalant et sort par un orifice exhalant, ces orifices pouvant être prolongés par de longs siphons chez les bivalves fouisseurs.
C'est d'ailleurs grâce à ces siphons que l'on peut facilement repérer une coque, un couteau ou une palourde.
Lorsque l'animal est enfoui, les siphons montent jusqu'à la surface du substrat, créant ainsi deux orifices bien visibles dans le sol.
Il suffit de plonger le doigt dans le sable ou la vase pour déterrer le coquillage ainsi repéré.
Chez la moule, qui vit fixée sur un support, de tels siphons n'existent pas.
Une fois inhalée, l'eau est filtrée par les branchies qui assument deux rôles:
- La respiration
- La rétention des particules alimentaires.
Ces dernières sont amenées à une bouche munie de quatre lobes ciliés qui assurent le tri final.
Ces deux valves peuvent se fermer fortement grâce à 1 ou 2 muscles adducteurs.
Son corps est protégé par une coquille constituée de deux valves unies par un ligament le long de la charnière.
Les coquillages bivalves sont soit des animaux filtreurs comme la moule ou l'huître, soit des animaux fouisseurs
qui s'enfoncent dans le sédiment comme la coque et la coquille Saint-Jacques.
Le couteau, lui, est à la fois filtreur et fouisseur.
Au sein des bivalves, les deux espèces de moules de nos côtes appartiennent à la famille des Mytilidés.
On rencontre des Mytilidés partout dans le monde, avec une prédominance dans les zones intertidales des régions tempérées.
Les moules, c'est par milliards qu'elles se comptent sur nos rivages
La moule est un bivalve très commun, délicieux et... pas cher, ce qui en fait un des fruits de mer les plus consommés.
Colonie de moules sauvages sur les rochers bretons.
La moule est tellement connue qu'il peut sembler inutile de la décrire.
Il existe de très nombreuses espèces de moules dont deux simplement sont fréquentes sur nos côtes.
On rencontre Mytilus edulis sur la côte atlantique et Mytilus galloprovincialis en Méditerranée, dans le bassin d'Arcachon et en Bretagne Nord.
Mytilus galloprovincialis se reconnaît à sa coquille plus large, elle atteint également une plus grande taille jusqu'à 12 centimètres alors que Mytilus edulis ne dépasse pas 8 centimètres.
Les deux espèces présentent une coloration similaire, noirâtre avec des reflets bleutés.
Taille maximale
12 centimètres pour Mytilus galloprovincialis
8 centimètres pour Mytilus edulis.